Léon JULIEN est né à Emines le 28 juin 1889. Son père est Jules Joseph JULIEN, menuisier et sa maman Marie RICHEL. Il a une soeur Anna et un frère Emile. Il apprendra le métier de menuisier avec son père. Léon participera à l’un des derniers « tirages au sort » destinés à fournir au pays son lot de conscrits. A cette occasion, la chance lui sourit et il tire un « bon numéro », le 80. Il est dès lors exempté du service militaire et versé du même coup dans la garde civique. A 19 ans il devient facteur des postes. Le 6 décembre 1913, il épouse Irma BERWART de Rhisnes. C’est dans cette commune que le couple va s’établir. Le 4 mai 1915, suite à son refus de signer une déclaration déshonorante que voulait lui imposer l’occupant allemand, Léon sera déporté à Sennelager en compagnie de 57 autres Rhisnois. Il rentrera de captivité le 17 juillet, amoindri physiquement par les conditions inhumaines de sa détention. Dès la fin de la guerre, il s’investit dans la défense des intérêts des victimes des déportations de 1915 et de 1916. Il assurera le secrétariat de la fraternelle rhisnoise jusqu’à sa mort en 1954.
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